La Lituanie n’a rejeté que 1,6 % des demandes de visa Schengen en 2022, un chiffre qui donne le ton : ici, l’accès à l’espace européen se joue à guichet ouvert, bien loin des taux de refus à deux chiffres de la France ou de l’Espagne. Ce contraste interroge, aiguise la curiosité et, parfois, oriente les stratégies des voyageurs décidés à franchir les frontières.
Dans plusieurs consulats, la flexibilité des critères prime. On mise sur la fluidité du traitement, on raccourcit la liste des justificatifs. Résultat : d’un pays à l’autre, l’expérience du demandeur change du tout au tout. Certains y voient un jeu de loterie, d’autres, une opportunité à saisir si l’on sait où frapper.
Quels pays délivrent le plus facilement un visa Schengen ?
Pour ceux qui veulent mettre toutes les chances de leur côté, la question revient toujours : vers quel consulat se tourner pour obtenir un visa Schengen sans obstacle inutile ? Les statistiques ne mentent pas : la Lituanie occupe la première place, affichant un taux de refus inférieur à 1,6 %. À titre de comparaison, la France ou l’Espagne dépassent souvent les 15 %. Ce n’est pas qu’un hasard administratif ; la politique consulaire, l’organisation interne et le nombre raisonnable de demandes jouent un rôle déterminant.
Le visa Schengen de court séjour (type C) reste la formule la plus répandue. Il autorise à circuler jusqu’à 90 jours sur une période de 180 jours dans tout l’espace Schengen, de la France à la Suisse, en passant par la Norvège, l’Islande ou l’Italie. Pour les ressortissants de l’EEE et de la Suisse, aucune démarche n’est requise, ce qui simplifie radicalement le passage des frontières.
Chaque membre de l’espace Schengen adapte la réglementation à sa manière. Cela se traduit par différents types de visas, adaptés à la réalité du terrain :
- visa de transit aéroportuaire (type A), destiné à ceux qui transitent sans entrer sur le territoire ;
- visa court séjour (type C) pour les séjours touristiques, professionnels ou familiaux ;
- visa vacances-travail, proposé à certaines nationalités, ouvrant la porte à un séjour d’un an avec possibilité de travailler ;
- visa long séjour pour s’installer temporairement ou durablement, notamment en France.
Lorsque l’on cherche une procédure simple et rapide, la Lituanie, l’Estonie ou la Finlande s’imposent comme des points d’entrée privilégiés. Les statistiques le confirment : le choix du pays où déposer sa demande peut tout changer pour qui vise un séjour européen.
Les critères qui rendent l’obtention du visa plus accessible selon chaque pays
Certains États ont bâti leur réputation sur un processus simplifié et accessible. Singapour, les Émirats arabes unis ou l’Albanie, par exemple, misent sur l’eVisa, qui s’obtient en quelques jours, sans se déplacer en ambassade. Ce positionnement traduit une volonté d’ouverture et une politique active pour attirer voyageurs et professionnels. À Singapour, il n’est pas rare d’obtenir une réponse en moins de 72 heures.
D’autres pays, comme la Thaïlande ou le Népal, misent sur le visa à l’arrivée. Pour la majorité des nationalités, un passeport à jour et une photo suffisent à l’aéroport. L’Indonésie va plus loin : 169 pays profitent d’une entrée sans visa, et pour les autres, un visa touristique est délivré sans délai. La Géorgie applique la même logique avec 98 nationalités exemptées et un eVisa pour les autres.
Certains territoires, tels que Saint-Christophe-et-Niévès ou Antigua-et-Barbuda, ont instauré un système de citoyenneté par investissement. Un investissement conséquent permet d’obtenir un second passeport. D’autres, comme le Canada ou la Nouvelle-Zélande, sont reconnus pour la réactivité de leur administration concernant les visas de travail et des taux d’approbation élevés.
Les démarches sont allégées pour de nombreux pays grâce à des exigences minimales. Voici ce que proposent certains d’entre eux :
- Un formulaire de demande en ligne,
- Une simple copie du passeport,
- Parfois une preuve de ressources, et c’est tout.
Au Cambodge, au Kenya, en Turquie ou au Sri Lanka, les formalités sont réduites à l’essentiel. Les voyageurs apprécient cette souplesse administrative, loin des procédures interminables et des piles de documents exigées par d’autres pays.
Guide pratique : démarches simplifiées pour déposer une demande de visa Schengen
Obtenir un visa Schengen n’a plus rien du parcours du combattant, surtout depuis la généralisation des procédures en ligne. Le formulaire de demande se télécharge sur les sites officiels du ministère des Affaires étrangères ou des consulats concernés. Précision et cohérence : chaque champ renseigné doit correspondre à une pièce justificative jointe au dossier.
Pour constituer un dossier solide, il faut rassembler les documents suivants :
- Un passeport en cours de validité,
- Une assurance voyage couvrant à hauteur de 30 000 euros minimum,
- Un billet retour,
- Des justificatifs de ressources attestant de l’autonomie financière durant le séjour.
Pour les séjours privés ou familiaux, une attestation d’accueil délivrée par la mairie s’impose. Certains consulats demandent également un casier judiciaire vierge. Règle d’or : chaque justificatif doit être classé avec soin, présenté en original et en copie.
Le dépôt se fait auprès de l’ambassade, du consulat, ou via un prestataire habilité. Selon la période de l’année, la réponse tombe en général sous quinze jours. La dématérialisation a accéléré la cadence : souvent, il ne reste qu’à passer au guichet pour les empreintes et la vérification des documents. Quant à la prolongation de visa, elle reste une exception, accordée sous conditions strictes par la préfecture locale.
À l’heure où la mobilité internationale s’intensifie, le choix du bon guichet et la préparation minutieuse du dossier font toute la différence. Entre files d’attente et formalités allégées, certains pays tracent un chemin plus direct vers les portes de l’Europe. Alors, où déposerez-vous votre demande ?